Je risque de me faire taper sur les doigts mais tant pis : est-ce que l’obésité infantile, en France est si menaçante qu’on le prétend ? En effet, à force de sonner le tocsin, de grandes marques ont réagi. Ainsi, Nestlé, Danone, Ferrero et huit autres grands groupes internationaux de l’alimentation et des boissons, (qui représentent 50% des investissements publicitaires de leur secteur), se sont engagés à cesser progressivement toute publicité ciblant les enfants en télévision, en presse et sur internet. Au 1er janvier 2009, plus aucun de leurs messages ne sera diffusé dans des espaces destinés au public jeunesse au sein des médias européens (TV, presse et internet). Voilà une initiative qui va dans le bon sens pour le bien-être de nos enfants. Mais en même temps, en lisant le rapport Inca 2 (étude Individuelle Nationale des Consommations Alimentaires) portant sur 2006-2007, je me dis qu’on a peut-être surestimé le danger. Voici quelques résultats issus du document et qui portent sur les enfants de 3 à 14 ans.
- la consommation de pain diminue et atteint 57g chez les garçons et 46 g chez les filles.
- la consommation de produits laitiers diminue aussi : - 6 % chez les garçons et – 16 % chez les filles.
- la consommation de viandes et d’abats diminue d’environ 19%, aussi bien chez les filles que chez les garçons.
- la consommation de sucres et dérivés diminue de 27 % dans les deux groupes.
- la consommation de fruits et légumes demeure stable : 143 g chez les garçons, 145 g chez les filles
- la consommation de compotes et de fruits cuits augmente de 16 %. Au vu de ce bilan, et même si je ne suis pas nutritionniste, je trouve que globalement, le mal n’est pas si mal finalement. Nos enfants se nourrissent plutôt bien. Alors, à qui profite « le soi-disant crime » ?
voilà, c'est juste un petit comentaire pour te dire que j'aprécie l'esprit dont tu fzais preuve ;)
Rédigé par : NUTELLA | 01 janvier 2008 à 01:25