Paradoxe : selon le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP), le marché de gros de la musique a chuté de 50 % depuis le début de la crise de cette industrie, en 2002. Soit un manque à gagner de 800 M€. Précisément, en 2007, le secteur accuse un déficit de 19,2% pour les ventes physiques (CD et DVD, soit 662 M €).
En revanche, le secteur numérique affiche une bonne santé : +16,6% pour les ventes numériques, internet et téléphonie mobile, soit un total de 50,8 M€. Mais cela reste peu. C’est donc la cata pour les majors ! Pour autant, les « labels communautaires musicaux » ont le vent en poupe. Le net, source de tous les maux, serait-il finalement source de sauvetage ? Ainsi, SellaBand, un site web qui permet à des groupes de musique de faire leur promotion et de recevoir des fonds d’investissement de la part de leurs “fans”, réalise une levée de fonds de 5 millions $. Sellaband qui a par ailleurs noué un accord de distribution avec Amazon. Pourtant, ses concurrents sont déjà légion : Slicethepie basé en Angleterre ou encore les Français Spidart, YakaMusic ou MyMajorCompany. Et que dire d’Apple, qui envisage, à l’instar de Nokia, de rendre gratuit l'accès à l'intégralité de son magasin de programmes numériques en ligne iTunes moyennant le paiement d'un droit d'entrée à l'achat de son téléphone iPhone ou de son baladeur iPod ? Qui a dit que la musique ne rapportait plus ?
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