La marque du web

Repomper une pub, c'est triché!

C'est Joe La Pompe qui vous le dit, livre à l'appui, intitulé "Nouveau"? (Editions Télémarques). L'ouvrage rassemble les meilleurs téléscopages de pub (les fameuses campagnes jumelles, qui se ressemblent étrangement...) qu'il a recueillis en presque dix ans. Sa base line : le meilleur de la production et reproduction publicitaire.Les imitations sautent aux yeux et révèlent un manque flagrant de créativité chez certains. Pour autant, l'ouvrage ne se contente pas de montrer les copies, il livre aussi le témoignage de professionnels du secteur. Et la préface est signée Christian Blachas... (culture pub, CB News). Intéressant donc et aussi... anonyme. en effet, Joe La pompe est inconnu au bataillon. Pas de photo, pas de nom, pas d'ego ? Rare, dans le milieu de la pub, une figure qui ne se montre pas. Cela mérite aussi d'être souligné.

Avec tout ça, j'espère vous en avoir fait une bonne pub ;)

Dentsu voit grand mais dessine petit

Dentsu, le géant publicitaire bien connu (2000 milliards de yens de chiffre d'affaire avec une croissance des revenus de 6,7% en 2006) accouche d’une mini trouvaille mais de taille : les mini logo de voitures : Baby car logos ! C’est grâce à Carscoop que j’ai trouvé l’info et les photos. Conçus pour le constructeur allemand de mini-voitures Minichamps, ces logos réjouiront aussi bien les grands et les petits. En tout cas, c'est le but de cette mini-news : vous faire découvrir ces mini jaguars, ces mini chevaux cabrés etc. Ils sont plus jolis que les vrais (avis de fille bien entendu;)! Et à coup sur, ils vont "agrandir" encore la notoriété de Dentsu. Bien joué. 

En publicité, le widget n’est pas un gadget !

A quoi sert le widget ? Vous savez, ce fameux gadget logiciel à installer sur son PC, et qui permet d’accéder aux infos sur la toile sans lancer le navigateur.
Réponse des marques : à faire de la publicité. Dernier exemple en date : 
Roland Garros, qui en a créé un avec IBM. Son widget permet ainsi aux internautes de suivre leur tournoi avec leur cercle d’amis sur internet. Selon une étude mondiale de l’agence média Universal Mc Cann, ces gadgets apparaissent comme un nouveau canal de communication à exploiter par les marques et les publicitaires. D’autant que plus de 23% des utilisateurs de réseaux sociaux s’en sont installés un sur leur bureau. L’intérêt réside dans le fait que l’internaute est plus réceptif à l’information que lui renvoie le widget. Du coup, la cible est plus captive et la relation entre elle et la marque est plus étroite. De plus, le widget renvoie souvent sur le site de la marque. Donc deux effets en un.
Et pour pas cher : un widget est estimé entre 10 et 60 000 €. Qui dit mieux ?

Apple : Un american pie à Paris, oui et non !

Je m’explique sur ce titre un peu « abstrait »! Notoriété, marketing, recettes, 210 implantations dans cinq pays (plus une nouvelle de taille, de 715 m2 dans la galerie marchande du Louvre à Paris), tout lui sourit.

Alors, c’est vrai, pourquoi s’embarrasser du salon Apple ? Donc la marque ne sera pas présente sur l’Apple Expo en septembre. Ce sera une première… absence mais remarquée. Ou comment faire du bruit en étant absent. Apple est vraiment très fort.

Universal engage une partition avec la SG

La musique bradée ! La musique reléguée au rang d'un vulgaire produit d'appel bancaire ! Mais qu'est-ce qui est passé par la tête des dirigeants d'Universal ? Ils ont en effet signé une carte bancaire avec l'établissement bancaire. Plus exactement, une carte de crédit comarquée.

Baptisée So Music, celle-ci donne accès à des services sur le portail éponyme, ainsi qu'à des offres d'emplois et le graal, la promesse que les maquettes envoyées par les adhérents (naïfs !) soient écoutées par ces fameux dirigeants.

Donc non seulement on range la musique à un niveau de service mais en plus, on arnaque les jeunes, en leur faisant miroiter n'importe quoi. Tout ça au nom de la société de consommation. Quand la musique est bonne, chantait Jean-Jacques. et bien, elle n'est plus bonne ! Faudra changer de titre

Pharmacien : un professionnel qui ne nous veut pas du bien ?

Tombez malade aujourd’hui ! Voilà tout le mal que nous souhaite… la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France !  Plus exactement, il s’agit du claim de sa campagne d’affichage (4X3 plus affichettes dans les 23 000 officines). Elle a débuté le 28 mai dernier, en réaction aux conclusions du rapport Attali et surtout aux publicités polémiques du groupement Leclerc. Le message des pharmaciens est aussi décliné sur le site internet dédié, qui diffuse les vidéos tournées en caméra cachée. On y découvre une jeune fille faisant des pieds et des mains pour tomber malade: tête dans le congèle, recherche de gens porteur de la grippe ou ayant une bonne gastro, léchage de chaussure, bref, tout est bon pour essayer de tomber malade. C’est drôle, mais à tout prendre, je préfère la campagne de Leclerc. L’enseigne m’incite en effet à venir chez elle consommer moins cher (25 % en moyenne) des médicaments à prescription facultative. J’aime bien aussi la campagne du distributeur Coop Italie, qui inaugure sa MDD « médicaments ».  Après tout, quelle est la différence entre un générique et une MDD ? Aussi bon et moins cher ! Quitte à être malade, je choisis donc le camp… du distributeur, qui me veut du bien lui !

La pub ne suffit pour choisir, loin de là !

Haro sur les idées reçues ! Par les temps qui courent, dire du mal de la publicité déjà en berne, peut être mal venu. Pourtant, les sondages existent et il faut bien les exploiter. Ainsi, selon MV2 Conseil et Survey Sampling, 34 % des interviewés estiment que la publicité sur les aliments les laisse indifférents. 23% s’en méfient même, car elle est souvent trompeuse, selon eux !
Aïe ! Ces réponses font mal !
Histoire d’arranger ces affaires (à la pub!), en même temps que ce sondage paraît, un nouveau site d’informations sur les produits alimentaires est lancé. Coïncidence ? Toujours est-il que le site www.lepointsurlatable.fr vient d’être inauguré. Il s’agit d’un site grand public imaginé par l’association de consommateurs CLCV. Histoire d’aider le consommateur à se repérer, avec des véritables infos, plus que celles délivrées par la pub ou le marketing ! Finalement, le sondage fait une bonne pub au site, non ?

Mayotte, suite : Avec Fumakilla, le moustique s'en va !

Qu'est-ce qui peut vous empêcher de venir visiter une île paradisiaque, au lagon de toutes les couleurs et dotée d'une population chaleureuse, si ce n'est la peur du moustique ? Paludisme (Mayotte est en zone 3), chikungunya (et son virus mortel)... font peur. D'où la nécessité de vanter les bienfaits d'une solution anti-moustique. Avec Fumakilla, le moustique s'en va. J'ai testé pour vous : ça marche !
Côté création, c'est naîf : un moustique (plutôt sympathique au demeurant), un visuel des produits et un slogan qui sonne bien. Le tout sur des affiches grand format. Du basique, mais qui se prête bien à la cible et au paysage ambiant. Que demander de plus ? Même la pub à Mayotte est sympa.

La pub SFR, version mahoraise !

Je reviens d’un séjour sur l’île de Mayotte, l’ile au lagon, ou l’île en forme d’hippocampe, au choix. Bref, un petit paradis naturel, sur lequel la pub sévit aussi, mais de manière plutôt sympathique. Voici une première série de photos que j’ai prise. Il s’agit de la campagne SFR. Adaptée à la population locale. Jugée plutôt ! Pour info, la coiffure à la Jackson Five est exagérée, en revanche, les arabesques sur le visage des mahoraises sont bien réelles. Il s’agit d’un masque que les femmes se sont. Elles le gardent toute la journée et vaquent à leurs occupations en le conservant. Cela surprend au départ mais on s’y fait. Bref, tout ça pour dire que l’opérateur s’est bien imprégné des us et coutumes locales pour imaginer une pub de cet acabit. Dernière info : tout le monde sur place est équipé de son mobile : pauvre, mais joignable 7 jours /7 ! Que du bonheur pour SFR !

Est-ce que la pub paye ?

Heu, pas tant que ça. Selon l’étude réalisée par le cabinet Brandfinance 250, aucune marque automobile ne figure parmi les 10 premières marques mondiales. Toyota, en tête des marques auto arrive seulement en 16ème position, avec une valeur de marque de 24 Mds USD, tandis que Renault (6Mds USD) et Peugeot (5 Mds USD), sont classées respectivement 116è et 144è. En résumé, en dépit des fortes dépenses de communication investies (ces marques étant régulièrement premiers annonceurs toute activité confondue), les marques automobiles restent donc fortement valorisées. Elles contribuent, pour les marques généralistes, à 10% environ de la valeur totale de l’entreprise et 30 % pour les marques haut de gamme, comme BMW par exemple. C’est à vous dégoûter de communiquer !