La marque du web

Mais un peu de "vraie" pub quand même;)

Les seules publicités repérées au Vietnam  sont celles qui étaient mobiles : sur les voiles d'un bateau ou au dos d'un Tchouk tchouk, comme sur la photo ci-jointe. 

L'explication que j'ai trouvée est la suivante : Conformément à ses engagements dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le Vietnam n'autorisera en fait l'établissement de compagnies publicitaires d'investissements totalement étrangers à partir de janvier 2009. Donc actuellement, les investisseurs étrangers peuvent seulement établir des joints-ventures au Vietnam avec une contribution maximale de 51% du capital d'une société.

Ce qui restreint le champs des possibles en matière de publicité.

Comment utiliser les clichés pour communiquer ?

Réponse en image : ici, on ne sert pas de chien, de chat ou du rat. Voici de quelle manière ce restaurant, au Cambodge, accueillait les touristes. Car on a coutume de dire que dans les pays asiatiques, on mange du chien etc. (Ce qui est vrai, notamment au Nord du Vietnam, influencé par la Chine).

Du coup, histoire d'attirer (et de rassurer) les touristes, ce restaurant a opté pour ce message humoristique, qui figure au dessus de son enseigne.

Et pour y avoir dîner, je peux assurer que le message passe : l'endroit était complet, avec une majorité de touristes ! Et le repas était délicieux !

Encore une belle publicité communiste

Ce qui étonne au Vietnam, c'est la présence de ces affiches du parti, qui parlent de la mère patrie, qui prône les bienfaits du régime. Cela nous paraît, à nous occidentaux, d'au autre temps. Pour autant, là-bas, elles font réellement partie du paysage. Et après plusieurs semaines, on se prend à les chercher du regard. Preuve qu'elles marquent les esprits, donc qu'elles remplissent bien leur office. Et il y en a partout, aussi bien dans les grandes villes qu'en province. La photo qui accompagne cette news a ainsi été prise à Sapa, dans un village au nord, alors que les précédentes proviennent d'Hanoi.

A Hanoi justement, j'ai visité un musée dans lequel les publicités communistes les plus abouties étaient présentes. Un temple (plutôt une pagode) où ne figurent que des affiches du parti. C'est impressionnant. Et les touristes qui le souhaitent peuvent bien entendu acheter ces affiches. Attention, elles ne sont pas données.

La marque du web revient de vacances !

Désolée pour cette longue interruption, mais j'ai beaucoup voyagé et travaillé;) Avec la crise tout ça, plus le temps d'actualiser mon blog. Mais, ça y est, je reviens. J'espère que tout le monde va bien et pour redémarrer cette rentrée, voici quelques photos de publicité shootées au Vietnam.
En fait, dans ce pays encore communiste, il n'a pas de pub ou très peu. Exceptée de la publicité pour le parti unique. Les visuels sont très chouettes (une femme qui tient son enfant dans ses bras avec un mari armé derrière ou encore un soldat le poing levé, ou Ho Chi Minh qui salue la foule)... bref, les thèmes de prédilection du communisme. Les couleurs sont vives et les formats sont très grands : donc bien visibles de loin et par tous. On ne peut y couper. C'est bien le but de la propagande, pardon de la pub !

Pub : tv et web font bon ménage, la preuve avec Dentsu et Softbank

Les Japonais ont toujours une longueur d’avance. Y compris sur les médias. Le groupe publicitaire Dentsu et Yahoo! Japan (Softbank) innovent ainsi en proposant une nouvelle forme de publicité pour pousser plus sûrement les téléspectateurs de spots TV à visiter les sites des annonceurs. Le principe est simple : lors de la diffusion d'une publicité sur le petit écran, un message s'affiche indiquant les mots-clefs à rechercher sur Yahoo! Japan pour voir réapparaître sur internet ladite pub. Ainsi que les infos utiles sur le produit concerné. Il faut savoir que de nombreux Japonais effectuent déjà des recherches sur le web après la diffusion d'écrans publicitaires à la télévision. Ils déjà pris le pli !  Mais ils ne trouvaient pas forcément, jusque là, les bonnes infos.

Mont Blanc réhabilite la plume grâce à la presse !

La célèbre marque de stylo subit le déclin de la plume. D’où l’idée de son agence, Jupiter Drawing Room d’écrire une série d’articles sur le journal quotidien Cap Time… au stylo.

Le journal a ainsi accepté d’envoyer des articles à l’agence qui les a réécrits de sa plus belle plume… de Mont Blanc.

Voilà un annonceur imaginatif, me semble-t-il et qui en plus utilise la presse dans son sens le plus noble.
J’approuve à 100% cette pub !

Le gouvernement fait sa pub : communiqué, c’est gonflé !

Tout le monde se lève pour… le pouvoir d’achat ! « Vous êtes impatients, nous aussi », clame Matignon, qui lance une vaste campagne de communication. Moyennant 4,3 millions d’euros, (soit 0,03% du coût prévisionnel sur un an des mesures en faveur du pouvoir d'achat), elle est en effet visible sur les écrans télé (1600 spots !) en presse (10 titres en PQN, 59 en PQR…) et sur internet, avec un  site dédié. L’objectif est simple : il s’agit de mettre en valeur les mesures réalisées par le gouvernement (comme la défiscalisation des heures supplémentaires). Traduisez : Le Président, il se décarcasse ! Il faut que les Français le sachent ! Et la pub est chargée de les convaincre du bien-fondé des réformes qu’il mène. Autrement dit, une pub et la confiance repart !
Ambition louable mais encore faudrait-il traiter des sujets qui intéressent les foules. Or, rien sur l'essence, la Loi de Modernisation de l'Economie, ou encore sur l'inflation, qui sont pourtant les principaux thèmes d’inquiétude des français. Des sujets jugés « pub »liquement incorrects ?

Pékin 2008 : L’empire des JO

Rien ne va plus. Les jeux sont faits en Chine. Le grand gagnant est… la pub !

Ainsi, si le chantier sportif aura coûté au bas mot 25 Mds €, la Chine compte bien tirer parti de l’événement. Déjà, la manifestation va générer 3 Mds $ de pub dans le monde, dont 900 millions pour le seul pays de Mao. Plus de 50 entreprises chinoises et étrangères ont payé jusqu’à 130 millions d’euros pour devenir partenaires privilégiés. Enfin, les dépenses de pub dans l’empire du milieu devraient atteindre 42 milliards de dollars en 2008 (+ 23,9%).

Donc demain, la Chine sera le deuxième marché mondial de la publicité ! D’ailleurs les Publicis et consors sont déjà installés sur place !

Une télé light ?

Deux millions de personnes seraient concernées par l’obésité en France, soit 18% des enfants. Pour résorber ce fléau, le gouvernement (Roselyne, fer de lance de l'anti-obésité, comme on peut le voir sur la photo;) suggère la disparition pure et simple des spots télé pour certains produits. Conséquence : sur les cinq premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires des annonceurs concernés (biscuits, sodas…) sur  les  chaînes jeunesse recule de 8%, à 10,7 M €.

Quelques exemples, sourcés Yacast : Cereal Partners France diminue ses investissements de 39%, Danone continue à reculer (-62%), Quick s’oriente à la baisse (-31%), tandis que Lu France et McDonald’s ont carrément disparu.

Même tendance sur les chaînes hertziennes sur les écrans publicitaires encadrant les émissions jeunesse : le chiffre d’affaires s’oriente en baisse sur TF1 (-11%), tout comme sur M6 (-1%).
Cette réduction des investissements publicitaires pourrait remettre en cause le modèle économique des chaînes, notamment des chaînes jeunesse. En effet, l’an passé, l’alimentation, deuxième famille annonceur, représentait 27,1 M€ de recettes sur un global de 108 M €. Soit un quart…

Sex and the city : un film à pub

Le placement produit est une technique de plus en plus prisée. D'ailleurs Jean-Marc Lehu, enseignant à l'université de Panthéon Sorbonne et spécialiste du marketing en a fait le sujet de son dernier livre "la pub est dans le film" (éditions d'organisation).
On se souvient de McDo dans le Cinquième élément, des innombrables mobiles de toutes marques dans les différents James Bond, des portables derniers cri d'Apple dans la plupart des grands blockbusters américain... Mais avec Sex and the City, on franchit un cap en plus. Le film tout entier est une ode aux marques. 150 sont présentes ! Au détriment du scénario. Carrie par exemple. Elle est réduite à un ersatz d'icône de la mode, un placement humain pour toutes les grandes marques de fringues, parfums et chaussures.
Preuve par l'exemple. Sephora : seule marque qui figure sur les affiches du film, à côté des différents médias qui parrainent la sortie.
Autre illustration, Mercedes. Outre la présentation de différents modèles dans le film, la marque consacre un site dédié pour l'occasion, où elle propose de retrouver les coulisses du tournage. Sans oublier les shows avec une des héroïnes, Samantha. Une stratégie de grande classe, voire de classe A ! Un bémol toutefois : selon les experts, le téléspectateur ne suit pas. Alors avec 150 !