La marque du web

La pub débite sur le net

Le net est le seul média à avoir accru significativement sa part de marché : + 2 points, contre – 0,4 points pour la TV, - 0,6 pour la radio et la publicité extérieure selon IAB France et TNS Media Intelligence. Le nombre d'annonceurs actifs sur le net est ainsi passé de 1.436 en 2005 à 1.828 en 2006, soit une progression de 27%. Ils ont dépensé en tout 2,184 milliards d'euros. Soit une progression de 48,2% par rapport à 2005. Il s’agit de l’une des plus fortes croissances d’Europe. Dans le même temps, le secteur de la pub, tous supports confondus, ne croît que 10,7%, pour atteindre la somme totale de 21,21 milliards. L’explication, selon Jérôme de Labriffe, Président de l’IAB France résulte des stratégies plurimédia des annonceurs. Ceux qui exercent la plus forte pression publicitaire sont : Virgin Mobile, Ebay, SFR et France telecom. Une croissance qui témoigne de la maturité du marché, ce que confirme eMarketer. Les marchés publicitaires on line en France se situent à un niveau très élevé : 89,56 dollars par internaute en 2006. Sur ce marché en constante évolution, la France se positionne juste derrière la championne d’Europe (et même championne du Monde), la Grande-Bretagne, qui affiche, elle, un taux de 122 dollars par internaute. Ces volumes sont à rapprocher des autres marchés européens qui semblent moins développés ailleurs : l’Espagne dépense 12,7 dollars par internaute et l’Allemagne seulement 12,1. Les prévisions d’ eMarketer sont optimistes : les volumes devraient continuer de progresser largement en France (136 dollars en 2008).

Metro pense à nous, les femmes

Une fois n’est pas coutume, nous allons faire du buzz. Mais pour la bonne cause :la journée de la femme. Après tout, il n’y a pas de mal à se faire du bien : je suis une femme, non ? Voilà l’objet du buzz : le club Metro (le journal of course !), qui a l’habitude des dotations originales (remboursement des impôts, un 13ème mois de salaire en plus…), lance une opération « énorme » le 8 mars. Voilà un premier visuel, histoire de vous mettre mesdames et mesdemoiselles, l’eau à la bouche. Femmes, je vous aime ! Voilà ce que semble dire un dénommé Sven, bien de sa personne, qui reviendra trois jours de suite dans les colonnes de la marqueduweb, histoire de bien vous émoustiller. Nous ne connaissons pas encore la dotation du club. Donc libre cours à votre imagination. Moi, j’ai dans l’idée que cela sera agréable, funny, et sexy. Pas vous ? Nous dévoilerons le mystère avant le 8 mars. Alors surfez régulièrement sur la marqueduweb !

L’OM, une marque qui fait parler d’elle

Nous irons droit au but : sur la marque du web, on parle de marque. Est-ce que c’est restrictif ? Pas tant que ça finalement. Car de plus en plus, nous sommes entourés de marques. Exemple sportif : l’Olympique de Marseille est-il un club de foot ou bien une marque ? En dehors de toute considération sportive (et l’OM est mon club favori !!!), il faut bien avouer que tout le folklore qui tourne autour de ce club ajoute à son aura et à sa « valeur ». De plus, le club a son site, ses boutiques, sa chaîne de télé… Et ses stars, d’hier et d’aujourd’hui. Et son passé avec l’époque Tapis, qui a beaucoup contribué au spectacle créé autour du stade Vélodrome. Ce qui fait rêver. Et ses entraîneurs ! Aujourd’hui encore, Pape Diouf ne laisse pas indifférent. Enfin, le club est capable du pire (face à Toulouse…) comme du meilleur : 5 buts à 0 dans le dernier match de la coupe de la France qui l’opposait à Vannes. C’est ça Marseille !
Donc ma réponse serait : l’OM est avant tout une marque. Qui vaut cher : 115 ME si on regarde la dernière transaction faite par Robert Louis Dreyfus (RLD pour les intimes) qui cède ainsi le club marseillais au businessman canadien (un peu louche) Jack Kachkar. Et ça aussi, ça ajoute encore à la médiatisation du club !

Blédina cajole les bébés, une cible à fort potentiel

Les bébés, nouvel enjeu marketing ? Le marché de l’alimentation enfantine (900 ME, 5 % de croissance annuelle en moyenne) présente en effet un très fort potentiel puisque seulement 42 % de la consommation adaptée aux bouts de chou âgés de 0 à 3 ans est achetée. Que mangent les autres ? Dans cette optique de capter cette clientèle, Blédina lance en avril une nouvelle gamme « mon premier pot ». Mono-ingrédient, plus digestif, moins allergène… Cette génération de produits s’inscrit juste entre le biberon et le premier pot pour bébé. Des produits de transition en quelque sorte.

Dans la foulée, la marque étoffe sa gamme « les idées de maman ». Trois nouvelles recettes arrivent en avril : elles sont le fruit de l’opération de communication Blédina, qui a recensé les meilleures recettes envoyées par les jeunes mères. Objectif : se rapprocher le plus possible du « comme à la maison ». Un créneau porteur sur les autres cibles, alors pourquoi pas sur celle des bébés ? La vérité sort toujours de la bouche des enfants. A juger sur pièce !

Avec Meetic, l’amour ça se monnaye !

Le site de rencontres Meetic, numéro 1 européen et deuxième mondial derrière l’américain Match.com change les règles du jeu. Meetic se fait désormais payer… par les femmes. Voilà ce que nous promet la nouvelle version du site de rencontres, qui rencontre par ailleurs de plus en plus de succès : rentabilité opérationnelle de 20 %, une valorisation boursière énorme (près de 28 fois les bénéfices attendus en 2007)….
Pour bien faire passer le message, il lance même une campagne de TV sur TF1. Sachant que la moitié du chiffre d’affaires (78,8 ME en 2006) du site de Marc Simoncini est chaque année réallouée dans des budgets communication, cette campagne n’est a priori pas étonnante.
Il n’empêche : communiquer, au moment du passage du gratuit au payant… Voilà qui est original !