Skyrock, ou la radio communauté de Pierre Bellanger : passé, présent et futur

La voix du Lézard a fait place à … Skyrock. Ainsi rebaptisée, la station explose au moment où la bande FM évolue.
Aujourd’hui, selon la dernière enquête Médiamétrie (avril-juin 2007), Skyrock continue sa progression et conforte sa deuxième place parmi les radios musicales en audience cumulée. Précisément, celle-ci se monte à 4,11 millions d’auditeurs chaque jour entre 5h et 24h. Skyrock est aussi la deuxième radio de France chez les 13-49 ans en audience cumulée et en parts de marché. A titre d’exemple, le morning de Difool réunit 1,46 million d’auditeurs tous les matins entre 6h et 9h. Comment expliquer ce succès ? Pierre Bellanger parle de netamorphose.
Ainsi, dès 2002, skyblog a été lancée et est devenue la première plate-forme de blogs en Europe et le 19ème site mondial sur le web. Un site par ailleurs très rentable. A titre indicatif, sur la page d'accueil une journée de pub vaut entre 200 000 et 240 000 euros !
« Ensuite, Skyrock aujourd’hui n’est plus une radio qui a des auditeurs mais des auditeurs qui ont une radio », indique Pierre Bellanger, pdg, dans une interview du Télérama du 25 juillet. En clair, Skyrock, étend son expérience de la libre antenne en développant les services de communications avec ses auditeurs. Radio, Internet et mobile se complètent alors pour former une communauté d’auditeurs. Voici un florilège de ces citations parues dans ce numéro de Télérama.
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« La radio va sortir de la pénurie de fréquences et du contrôle culturel. De nouvelles ressources et de nouveaux modèles économiques apparaissent, à l’exemple de Radio Paradise, une radio américaine en ligne qui vit du don de ses auditeurs ».
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« Les stations qui domineront demain, seront directes, imprévisibles, branchées sur leurs auditeurs, qui seront eux-mêmes organisés en réseau social ».
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« Les grands acteurs de l’Internet examinent les moyens de rentrer dans l’audio. Si Yahoo, Microsoft ou Google offrent à chacun la possibilité économique de faire fonctionner une microstation, il y en aura des centaines de milliers. »
Autrement dit la radio n’est pas morte. Vive la radio !