49 millions de mobiles, 1 milliard de SMS échangés chaque mois… Le mobile devient bel et bien un outil de masse, au potentiel énorme. Premier marché évoqué : la fidélisation. Ainsi, en septembre dernier, la carte brico-bonus de Bricorama offrait aux mobinautes des offres de réduction valables dix jours. Mais les annonceurs ont trouvé le filon. Le mobile est devenu un média de masse. Les distributeurs Marionnaud, Adidas… intègrent désormais le portable dans leur stratégie de communication, au même titre que Coca-Cola, la Société Générale, Nestlé.... Car le résultat est au rendez-vous : ainsi selon le Benchmark Group, si le budget investi par campagne est globalement deux fois plus élevé que sur le Web (CPM brut à 40 euros contre 20 euros en moyenne pour le Web), le taux de clic sur le mobile se révèle en contrepartie bien plus important (de 2 à 17 %, contre 0,5 % sur le net). Enfin, la dernière tendance à la mode serait l’affichage interactif. Déjà testé par Champion, il devient de plus en plus populaire parmi les distributeurs. Objectif : recruter des clients à l’extérieur et draîner du trafic en magasin. Des sociétés comme Obad Media en ont fait leur coeur de business.
Enfin, le mobile en tant que canal de vente fait aussi son apparition. Un japonais sur six dépense ainsi 100 euros par mois pour acheter des articles via son téléphone portable selon la société Rakuten Research. Les clients mobiles avouent qu’ils sont directement influencés par la publicité directe par e-mails mobiles. Avec le développement de la publicité mobile en France, voilà un scénario qui pourrait bien voir le jour dans l’hexagone. Un scénario... téléphoné !
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