Toujours lors de cette fameuse conférence de presse du 29 novembre, le spécialiste des marques Eric de Rugy, Président de Né Kid, s’exprime lui aussi sur la valeur de la marque. Petit mémo... pas piqué des vers !
« La marque a un capital à gérer. La prime de marque donne des droits à l’exploitation. En presse par exemple, sa première exploitation, c’est d’utiliser son titre pour vendre des marronniers. Sa seconde exploitation concerne l’extension de sa marque. Attention toutefois à certaines dérives plus que douteuses comme des suppléments montres dont abuse un certain quotidien !Car là, clairement, on peut considérer cela comme de la cash machine, et finalement, c’est au détriment de la valeur de la marque presse.
Donc, on se rend compte que la marque presse a certains devoirs. Et c’est là où intervient la communication : elle a pour mission de recharger en valeur la prime de la marque. Et je pense que sur cette dimension, la presse n’est pas en avance. Excepté Le Parisien, qui a très bien réussi sa dernière campagne (Le Parisien, il vaut mieux l’avoir dans le journal !), les autres titres n’ont pas réussi, globalement, à performer avec leur campagne. Pourtant, l’enjeu est de taille : en effet les marques de presse sont utiles aux annonceurs quand elles détiennent une prime de marque positive. Typiquement, France Soir, qui a longtemps été considéré comme un titre prestigieux déplore aujourd’hui une prime de marque négative qui fait fuir certains annonceurs. D’où l’intérêt pour un titre de communiquer suffisamment pour être visible mais aussi durablement ». A bon entendeur !
PS : un petit coup de cœur à l’agence qui cite sur son site, à la rubrique veille, les billets de certains bloggeurs de la profession. C’est plutôt sympa de féliciter les confrères ;)
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