Passons aux choses sérieuses pourraient dire les grandes surfaces. En tout cas en matière de communication. Elles ont en effet l’opportunité de communiquer en télé depuis le premier janvier 2007. Or, plus on se rapproche des fêtes, plus elles snobent ce média. Motif : il faut vendre, ne pas râter cette période de business que représente Noël. En conséquence, les distributeurs investissent tous sur des médias qui ont un retour sur investissement immédiat, comme la radio ! Car la radio paie (et le prix moyen du spot est cinq fois moins élevé qu’en télé, sur une chaîne hertzienne !). C’est dit de manière trivial, mais c’est la vérité, bien connue des enseignes, qui ne s’y trompent pas.
La preuve en chiffres (source Yacast). Sur la semaine 48 (du 26/11 au 2/12), Intermarché et les Mousquetaires ont dépensé 5,4 ME en radio, Carrefour 4,5 ME, Leclerc plus de 2ME, Champion 1,5 ME, Netto 1,1 ME, Auchan et Système U environ 1 ME et Leader Price 500 KE. Parmi toutes ces enseignes, seules Carrefour a investi en même temps en télé, environ 400 KE.
Egalement, un autre enseignement : avec l’arrivée des distributeurs le média radio est, toujours selon Yacast, celui qui a le moins perdu : ses investissements publicitaires affichent seulement un léger recul, avec un C.A. à –2,2% sur novembre, à 301 549 000 E (pour info : -2,4% cumul 11 mois 2007 vs cumul 11 mois 2006.). Moralité : un sou est un sou et en période trouble (fortes augmentations des prix des industriels), qui plus est en période des fêtes, les distributeurs veulent rentabiliser leur communication. Je pense même qu’en 2008, leurs investissements télé pourraient être plus mesurés. A suivre !
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