« A ne pas diffuser. Certains visuels peuvent être perçus comme dénigrant
à l’égard des médicaments ». Voici le verdict sans appel rendu par le Bureau de vérification de la publicité lors du visionnage du dernier spot télé de Leclerc, portant sur les médicaments. Mais TF1 et M6 n’ont pas tenu compte de cette recommandation. Du coup, les téléspectateurs voient passer en boucle ce film dont le discours, en voix-off, est le suivant : « En France, les médicaments sont remboursés ou ne le sont pas. Les médicaments remboursés sont de plus en plus chers. Leclerc demande que ses pharmaciens puissent vendre ces médicaments non remboursés à des prix Leclerc. » En pratique, 25 % moins chers. Pour des produits qui ont subi, selon la Mutualité française, une hausse de 36 %. « Une inflation de crise », comme aime à le rappeler le polémiste breton. Du coup, son message devient clair et limpide. Le tribun Leclerc a donc bien rempli son office. A savoir : créer un circuit de ventes alternatif, avec ses 150 docteurs en pharmacie (diplômés donc) avec le même cahier des charges que celui des officines. Pour faire des affaires en or : le marché du bien être et de la santé va en effet augmenter de quelque 40 Md € dans les dix ans à venir. C’est bon à prendre !
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