American Apparel, Starwood… ces marques devraient leur non succès dans Second Life au fait qu’elles se sont contentées d’être des show-rooms. C’est l’avis de David Castera, blogger de son état, qui s’en ait fait l’écho sur la marqueduweb. Pour étayer ses dires, il cite des exemples de réussites. Exemple : IBM, qui agit effectivement comme une véritable entreprise, organisant des réunions d'employés, des séances de formation et de recrutement. Environ 230 employés travaillent en partie dans le jeu. L’autre exemple de marque cité par David Castera est celui de Pontiac. Filiale du groupe General Motors, ce constructeur automobile a acheté une île de près de 38 hectares, baptisée Motorati Island, dans le but d'y bâtir un temple de la culture automobile en trois dimensions. Un espace collaboratif dont l'objectif est de canaliser et motiver la communauté des fans d'automobile de Second Life. Dans ces deux cas, je suis d’accord avec David, ces deux exemples semblent plus probants, dans la mesure où ils ne font pas office de simple vitrine dans Second Life. Pour ces entreprises, cet univers virtuel constitue un laboratoire pour leurs produits. Ainsi, IBM étudie tous les mécanismes de collaboration sur SL, pour s’en inspirer dans ses futurs projets (intranet…). Reste que je maintiens ma position sur le non retour sur investissement de ces marques : que je sache, à ce jour, aucune n’a encore récupéré sa mise. Et ce qui me gêne, c’est que de plus en plus de sociétés de « communication virtuelle » émergent, se faisant passer pour des e-conseillers auprès de ces marques. Dans le même temps, des experts commencent à parler de probable bulle spéculative.
A voir donc, sur le long terme.
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