La marque du web

Le nouveau loto : payer plus pour gagner moins ?

Voici le nouveau concept du mythique jeu du loto. Pas sur que la Française des Jeux touche le gros lot sur cette trouvaille !
Désormais, les joueurs doivent débourser 2 euros contre 1 euro 20 auparavant pour un jeu. En prime, ils ont deux fois moins de chances de gagner le jackpot. La Française des Jeux rétorque en expliquant que les joueurs ont en revanche plus de possibilités de remporter des petites mises. Mais l’intérêt du loto, c’est le gros lot ! Depuis toujours ! (32 ans qu’il existe !)
Alors pourquoi ce changement de « règles » ?

Car le loto ne connaît pas la crise ! De plus en plus de français jouent. Et on peut raisonnablement envisager que leur nombre va encore croître avec la  crise : sous prétexte qu’il ne reste plus que loto pour s’en sortir !!! Alors ? La raison serait ailleurs ? Peut-être bien dans les jeux en ligne, qui drainent de plus en plus de joueurs sur le net…
Dans tous les cas, l’organisme a intérêt à mieux communiquer s'il veut remporter la mise. Car c’est pas gagné !

GTA IV : un succès qui dérange

Six millions d'exemplaires vendus en une semaine : c'est le record de ventes établi par... un jeu vidéo : Grand Theft Auto IV. Tout bénéfice pour la next-gen de Steve Ballmer! Dans tous les cas, c'est un chiffre qui fait couler beaucoup d'encre dans les journaux. Pour preuve, lire la prose d'@si sur le sujet (comme d'hab, je vous mets en ligne ici un de leur dossier par semaine, c'est permis avec mon abonnement;)

On dit wii !!!!!à Nintendo

Avez-vous un gros Q.I ? La Cérébrale académie permet à chacun de déterminer son niveau d’intelligence. Et c’est parti pour les QI parties de l’été sur Wii.
La Nintendo a réussi à être autre chose qu’une console de jeux. Elle diffuse le savoir, permet d’enrichir ses connaissances…
Les gens s'en servent ainsi pour apprendre l'anglais, la guitare, gérer leur budget... Au Japon, 60 % des DS vendues le sont pour des gens qui ne se pensent pas comme des joueurs. Précisément, sur 500 titres disponibles, seuls 200 sont des jeux.
C’est sans nul doute la raison du succès de la Wii. Le Wiimote, l’écran tactile et le système de reconnaissance vocale de la Nintendo DS ont brisé les barrières et ont mis les jeux vidéos dans les mains des jeunes femmes, des mamans, des grands-parents… Selon une étude interne à Nintendo, le nombre de joueuses sur le Vieux continent a augmenté de 226 % sur les six premiers mois de mise en vente de la console. Sur la même période, le nombre de joueurs âgés de plus de 35 ans a lui cru de 107%. Au total, la Nintendo DS comptabilise plus de 12,5 millions d’exemplaires vendus fin juin. Enfin, le service de jeu en ligne (gratuit) de Nintendo vient de franchir la barre des cinq millions d’utilisateurs et celle des 200 millions de parties. Finalement, Nintendo a réussi à convertir un maximum de nouveaux « gamers ». Nintendo (avec 380 000 Wii vendues) est-il plus intelligent que Sony (100.000 PS3 écoulées) et Microsoft (200 000 X box vendues) ?

De plus en plus de gamers filles…

Parmi les tendances qui contribuent à élargir le public d’amateurs des jeux vidéos (un marché qui devrait atteindre les 2,3 Mds E en 2007, soit une hausse de 19% selon GFK), on notera surtout la féminisation du public. Près de 15% des Françaises, soit 7,3 millions de femmes, ont ainsi touché aux jeux vidéo en 2006, contre 10% en 2001.
Un phénomène mondial et qui est plus poussé encore au Japon. Les Japonaises ont ainsi poussé le vice jusqu’à développer Dream Skincare, un logiciel de conseils de beauté sur Nintendo DS*.  Nouvelle cible, nouveau jeu. Le pragmatisme à la Japonaise est sans doute un exemple à suivre…

Habbo, ou le Second Life pour ados

Il n’y a pas que Second Life dans la vie virtuelle. Il y a aussi Habbo : une communauté virtuelle aussi, mais pour adolescents. Edité par la société finlandaise Surake (classée 8e au palmarès Deloitte Technology Fast 500 !), le site rassemble 3 millions d’internautes (contre 5 millions pour Second Life) et tire 97 % de ses revenus de ces visiteurs. (Le reste provenant de la publicité). La Cnam  et Universal Music Mobile comptent parmi les principaux annonceurs présents dans univers.
Avec 40 millions de personnages à son nom créés à ce jour, Habbo est ainsi devenue une marque reconnue pour jeunes. M6 a su d’ailleurs saisir l’ampleur du phénomène puisque sa filiale multimédia, M6 web est partenaire officiel d’Habbo.fr. 

Jouer à la paix, pas à la guerre

font-family: Tahoma; mso-bidi-font-weight: bold">La marque du jour se nomme Peacemaker. Il s’agit d’un jeu vidéo d’un nouveau genre. Son but : ramener le calme entre Israêl et la Palestine. Comment ? en se mettant virtuellement dans la peau du Premier Ministre israélien ou du président Palestinien. Plusieurs options existent : retrait unilatéral des territoires occupés est la première voie. Moins pacifiste, la seconde consiste à déclencher l’intifada. Dans les scénarios proposés, les Etats-Unis et l’ONU ont également un rôle à jouer. Compliqué ? Certainement. Mais l’objectif du jeu est, pour une fois, intelligent. Réalisé en hébreu, en arabe et en aglais, ce jeu devrait prochaineemnt sortir en France. A vos manettes !

Real Football 2007 lancé par SFR et Gameloft

Saviez-vous que la moitié des joueurs sur mobile sont en fait des femmes ? A la différence des jeux vidéos, où la population des joueurs est nettement plus masculine. Voilà les premiers mots qu'a tenus Gonzague de Vallois, le représentant de Gameloft (filiale d'Ubisoft, 68,4 ME de CA) lors de la conférence de presse organisée par l'éditeur à l'espace SFR des Champs Elysées pour le lancement de Real Football 2007. Même si le jeu en question n'est pas forcément celui préféré par la gente féminine, il est vrai que la présence de Patrick Vieira peut contribuer à motiver les femmes à jouer... en sa compagnie au moins !

Plus sérieusement, les atouts du jeu en lui-même sont évidents. On s'y croirait : l'entraîneur est là, qui conseille, le replay existe, comme à la télé, les clameurs du stade, les cérémonies des hymnes (55 équipes nationales, 41 équipes clubs), les supporters fous dans les tribunes, le coach en colère qui s'excite sur son banc, ... Tout y est ! L'ambiance du stade est totalement recréée, les conditions du jeu semblent réelles (on peut choisir les conditions météo, les tenues des joueurs, la composition des équipes,... ). Enfin, le jeu paraît très simple d'usage (donc accessible aux blondes ? ), comme le confirme Patrick Vieira, par ailleurs non féru de jeux vidéos. Donc pas aguerri aux jeux sophistiqués. Bref, la promo du jeu nous a convaincu. Elle devrait sans nulle doute séduire les clients...et les clientes donc. D'autant que le marché des jeux sur mobiles est en croissance, comme le rappelle Gonzague de Vallois : il devrait être multiplié par deux d'ici 2009, stimulé par l'arrivée de la 3D (pour des jeux encore plus réalistes graphiquement) et de la 3G (pour des applications encore plus grosses à télécharger). 

Second Life peut-il rapporter gros ?

American Apparel, Starwood… ces marques devraient leur non succès dans Second Life au fait qu’elles se sont contentées d’être des show-rooms. C’est l’avis de David Castera, blogger de son état, qui s’en ait fait l’écho sur la marqueduweb. Pour étayer ses dires, il cite des exemples de réussites. Exemple : IBM, qui agit effectivement comme une véritable entreprise, organisant des réunions d'employés, des séances de formation et de recrutement. Environ 230 employés travaillent en partie dans le jeu. L’autre exemple de marque cité par David Castera est celui de Pontiac. Filiale du groupe General Motors, ce constructeur automobile a acheté une île de près de 38 hectares, baptisée Motorati Island, dans le but d'y bâtir un temple de la culture automobile en trois dimensions. Un espace collaboratif dont l'objectif est de canaliser et motiver la communauté des fans d'automobile de Second Life. Dans ces deux cas, je suis d’accord avec David, ces deux exemples semblent plus probants, dans la mesure où ils ne font pas office de simple vitrine dans Second Life. Pour ces entreprises, cet univers virtuel constitue un laboratoire pour leurs produits. Ainsi, IBM étudie tous les mécanismes de collaboration sur SL, pour s’en inspirer dans ses futurs projets (intranet…). Reste que je maintiens ma position sur le non retour sur investissement de ces marques : que je sache, à ce jour, aucune n’a encore récupéré sa mise. Et ce qui me gêne, c’est que de plus en plus de sociétés de « communication virtuelle » émergent, se faisant passer pour des e-conseillers auprès de ces marques. Dans le même temps, des experts commencent à parler de probable bulle spéculative.
A voir donc, sur le long terme.

Second Life : un jeu d’arnaque pour les marques

Même Dior est présent dans Second Life ! Dior Joaillerie lance en effet sa nouvelle collection de haute joaillerie dans la communauté aux 2,5 millions de membres dans le monde. Une marque de plus !
Dans la foulée, attirée par ce nouvel eldorado, une jeune régie publicitaire AndreaMedia ouvre un second bureau dans le jeu, afin d’accompagner les annonceurs dans leurs investissements en ligne. Elle cerne pour leur compte les CSP des avatars. Ensuite, elle leur propose un marketing adapté.
Beaucoup d’agitations toujours autour du jeu. Pourtant, à y regarder de plus près, le retour sur investissement des marques qui misent sur le jeu n’est pas forcément probant. C’est en tout cas ce que laisse penser le blog l’œil du Xeul. Il s’appuie sur l’analyse d’un expert des nouveaux médias, Greg Verdino pour confirmer son jugement. Ce dernier constate ainsi l’absence de clients dans les hôtels Starwood, dans la chaîne de magasins American Apparel… Il en déduit alors qu’il faudrait revoir le rôle pour les marques de Second Life. Selon lui, ce serait plutôt un terrain d’expérimentation de ce que pourrait être le site internet de demain de la marque : un site qui privilégie l’immersion sensorielle au service de l’expérience de la marque. A méditer.