Cofidis roule pour le Tour de France depuis 10 ans. La marque sait ce qu’elle fait : l’événement attire près de 15 millions de spectateurs le long des routes et sa retransmission dans les médias touche environ 3,6 millions de téléspectateurs. Cette année, histoire de renforcer encore sa notoriété durant la compétition, Cofidis a même inauguré le 28 juin dernier son île dans Second Life, réalisée par l’agence AndreaMedia. Sur Neutrimo, une conférence de presse a ainsi été donnée, au milieu d’avatars sponsorisés. La société i-Marginal a
également créé un blog pour Cofidis (www.slcofidis.fr), qui suit pas à pas toutes les étapes de la Grande Boucle. Ce développement dans Second Life traduit la volonté de Cofidis de toucher les plus jeunes, tout en surfant sur la vague médiatique du Tour de France. L’idée est intéressante et montre que la marque développe son sponsoring, mais alors, pourquoi annonce-t-elle son retrait fin 2008 ? Est-ce à cause du dopage ? Il est vrai que les vainqueurs des dix derniers Tour ont tous été convaincus ou accusés de dopage. 10 ans de dopage non stop, 10 ans de sponsoring Cofidis.
Une mauvaise équivalence, certes mais les experts s’accordent à dire que les problèmes de dopage n’ont pas franchement entâché la notoriété ni l’audience de la manifestation sportive. De plus, des mesures draconiennes sont prises pour assainir la compétition, jusqu’à Nicolas Sarkozu (encore lui), qui sacrifie de sa personne pour montrer sa volonté de «rendre le Tour plus propre ».
Non, l’explication du retrait de Cofidis et d’autres dans la foulée, résiderait plutôt dans le montant de plus en plus élevé des droits du sponsoring : entre 8 à 15 millions d'euros environ pour une équipe de premier rang cette année. Trop sûrement.
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