« Avec Emma et Paul, nous avons voulu montrer qu’avec 3 ou 4 M€, nous pouvions installer une marque uniquement avec du marketing viral », explique Didier Quillot, le patron de Lagardère Active. L'astuce de la campagne imaginée par La Chose a ainsi consisté à générer une forte rumeur autour de l'identité du client final. Histoire de montrer l'efficcacité du dispositif cross média de la régie. Une réussite, selon Didier Quillot. Le CA pub réalisé sur le net sera de plus en plus fort grâce aux opérations spéciales et au marketing relationnel, poursuit-il, car le CPM est faible ». Traduisez : il faut vendre autre chose que des bannières sinon le CA sur Internet ne compensera jamais la perte de CA pub réalisé sur les médias traditionnels. « Donc il faut monétiser notre audience. Nous affichons déjà cinq sites enregistrant plus d’un million de pages vues. Nous sommes sur le bon chemin. Aussi, nous inversons le modèle de production journalistique : nous partirons bientôt du site d’informations et nous le déclinerons sur papier ».
Et de conclure sur la fonction d’internet : « nos lecteurs, fidèles à un titre appartiennent à une communauté. Nos marques sont puissantes (alors qu’elles communiquent peu). Nos contenus sont riches. La segmentation est naturelle. Enfin, nos titres sont largement référencés auprès des annonceurs. Donc sur les créneaux de l’analyse et du féminin, internet générera des revenus complémentaires au print ». Un peu sur le même modèle des petites nouvelles de la TNT avec les grandes chaînes. « TMC et W9 sont ainsi leaders de la TNT : il s’avèrent que ce sont les petites sœurs de TF1 et de M6. Elles complètent bien leur audience donc génèrent du revenu additionnel ».
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