Deux millions de personnes seraient concernées par l’obésité en France, soit 18% des enfants. Pour résorber ce fléau, le gouvernement (Roselyne, fer de lance de l'anti-obésité, comme on peut le voir sur la photo;) suggère la disparition pure et simple des spots télé pour certains produits. Conséquence : sur les cinq premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires des annonceurs concernés (biscuits, sodas…) sur les chaînes jeunesse recule de 8%, à 10,7 M €.
Quelques exemples, sourcés Yacast : Cereal Partners France diminue ses investissements de 39%, Danone continue à reculer (-62%), Quick s’oriente à la baisse (-31%), tandis que Lu France et McDonald’s ont carrément disparu.
Même tendance sur les chaînes hertziennes sur les écrans publicitaires encadrant les émissions jeunesse : le chiffre d’affaires s’oriente en baisse sur TF1 (-11%), tout comme sur M6 (-1%).
Cette réduction des investissements publicitaires pourrait remettre en cause le modèle économique des chaînes, notamment des chaînes jeunesse. En effet, l’an passé, l’alimentation, deuxième famille annonceur, représentait 27,1 M€ de recettes sur un global de 108 M €. Soit un quart…
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