C’est la mode des indices, c’est vrai. Chaque organisme sort son outil de comptage, de mesure. Nos deux compères Laurent Florès et Thierry Maillet (cf brève précédente) n’échappent pas à la règle, en lançant eux aussi leur indice d’écoute … Mais qui mérite qu’on s’y attarde. Pourquoi ? Parce qu’il montre que l’écoute et la participation s’avèrent fortement liés. Et, alors que nous nous trouvons à l’ère du 2.0, prouver, sondage à l’appui, que les gagnants sont ceux qui savent certes faire participer, mais en écoutant, nous semble une bonne analyse. Voici quelques résultats, en vrac. Si les industriels des loisirs, cosmétiques et habillement peuvent être satisfaits de la qualité de leur relation avec les internautes français, avec respectivement 25,7 %, 11,5 %, 10,2% comme indice d’écoute, il n’en est pas de même pour d’autres secteurs. Les univers de la banque, des télécommunications, de l’assurance et du luxe souffrent ainsi d’une perception négative d’écoute, enregistrant respectivement, comme indice d’écoute, -26,6 %, -27,6%, -28,6 % et -22,9 %. Toutefois, au final, même si les marques ne sont pas toutes logées à la même enseigne, en indice d’écoute, elles sont néanmoins perçues, au global (-8,4 % ) comme nettement plus à l 'écoute des consommateurs que la classe politique (-55,8%), l’administration (-43,7 %)ou encore … les journalistes (-32,2%). Oups ! La pilule est dure à avaler, non ?
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