Oui en CA (et encore ponctuellement), non en fidélisation et recrutement. Explication. Les lots virtuels (3 pour 2, 2ème produit à moitié prix…), les cartes de fidélité… font partie de ce qu’on appelle dans le jargon de la distribution les NIP (nouveaux instruments promotionnels). Ces dernières années, ils se sont fortement développés et représentent 13 % des promotions. Or, quand on sait 17,6 % du chiffre d’affaires de la distribution a été réalisé sous promotions, on mesure vite l’intérêt des NIP. Précisément 29 % des foyers français ont acheté un produit NIP. Pour la 4ème édition du Consumer’s Morning, TNS Worldpanel a analysé 1892 opérations NIP pour mettre en évidence le ROI. Premier constat : les lots virtuels constituent le 3ème type de promos réalisées, derrière les bons d’achats (18%) et la gratuité (17%). Deuxième enseignement : les acheteurs de lots virtuels représentent 5 % des acheteurs de marques, qui ne représentent que 9 % des volumes des marques. Donc les lots virtuels de sont pas le meilleur moyen pour une marque pour recruter. Mais leur cible est intéressante : en effet, les acheteurs de lots virtuels sont de gros acheteurs de la marque : ils en achètent deux fois plus. Troisième information : ils ne permettent pas de fidéliser : ils attirent seulement ponctuellement des foyers : avant une opération 9 % achetaient la marque, après 11 % la réachètent. Conclusion : les NIP permettent de développer le CA, et plutôt deux fois qu’une. En effet, les NIP représentent 13 % des promotions et on sait que celles-ci inciteraient fortement 27 % des consommateurs à acheter davantage. Le doublé gagnant !
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